Le 31 octobre 2024, le gestionnaire du réseau à haute tension Elia a annoncé, dans le contexte de la quatrième enchères CRM, que le projet de parc de batteries d'ENGIE à Kallo est sélectionné pour un contrat de capacité de 15 ans commençant en novembre 2028. Le gouvernement fédéral a introduit ce CRM ou mécanisme de rémunération de capacité pour soutenir la sécurité d’approvisionnement électrique en Belgique au cours des prochains hivers.

Avec la construction de ce parc de batteries, ENGIE donne une seconde vie à son site de Kallo, entièrement assaini suite à la fermeture de l'ancienne centrale thermique en 2011. Un terrain de près de 2 hectares sera bientôt préparé pour la construction du nouveau parc de batteries d'une capacité de 100 MW et d'une capacité de stockage totale de 400 MWh, soit l'équivalent de 80.000 batteries domestiques de 5 kWh. D'ici l'été 2027, 110 modules de batteries seront prêts à stocker l'énergie renouvelable en périodes de vent ou de soleil intenses, puis à réinjecter cette électricité dans le réseau lorsque la production d'énergie renouvelable sera plus faible.

Après celui de Vilvorde, le parc de batteries de Kallo sera le deuxième projet de stockage de batteries à grande échelle d'ENGIE en Belgique. Avec une capacité combinée de 300 MW et une capacité de stockage totale de 1200 MWh, ces parcs de batteries apporteront une contribution significative au réseau électrique belge et serviront les objectifs stratégiques 2030 d'ENGIE en Belgique.

Vincent Verbeke, CEO d'ENGIE Belgique : « ENGIE investit dans le développement accéléré des énergies renouvelables et dans un soutien solide vers nos clients dans leur trajectoire de décarbonisation, mais aussi dans la production et le stockage d'énergie flexible. La part croissante des énergies renouvelables dans le mix énergétique belge crée des déséquilibres de plus en plus fréquents et importants entre l'offre et la demande sur le marché. Parallèlement à notre parc de production flexible existant, le stockage par batterie à grande échelle, comme à Kallo et Vilvoorde, sera essentiel pour gérer ces déséquilibres et répondre aux besoins croissants en matière de flexibilité. »