Une première en Belgique : la ministre flamande de l'énergie Zuhal Demir et ENGIE inaugurent la première station de recharge ultrarapide alimentée par de l'énergie éolienne
Une première en Belgique
C’est en présence de la Ministre flamande de l'énergie Zuhal Demir qu’ENGIE a inauguré aujourd’hui, la première station de recharge belge pour voitures électriques fonctionnant entièrement à l'énergie éolienne produite localement. Cette première confirme le rôle important des éoliennes dans la fourniture directe d'énergie.
L'électricité de la borne de recharge provient directement de 3 éoliennes qu'ENGIE a récemment construites le long de l’Avenue John F. Kennedy (R4), près du site de Rodenhuize dans le port de Gand. Les éoliennes ont remplacé les deux anciennes éoliennes qui ont été démantelées au cours de l'été 2020 et qui ont depuis trouvé une nouvelle vie ailleurs en Europe. Les nouveaux modèles produiront environ 33 000 mégawattheures par an, ce qui correspond approximativement à la demande énergétique annuelle de 11 000 voitures électriques* et à une réduction des émissions de CO2 de plus de 13 000 tonnes par an.
20 euros pour charger son véhicule électrique en moins de 20 minutes
Située au début de la rue de l'Energie, la station de recharge comporte deux points de recharge, chacun pouvant fournir jusqu'à 175 kW lorsqu'ils sont utilisés simultanément. En fonction de la capacité de charge rapide du véhicule, il suffit de 10 à 20 minutes pour faire le "plein" pour 200 kilomètres d'autonomie. Lorsqu'une seule des deux bornes de recharge est utilisée, la puissance monte à 350 kW. Cela signifie que cette station de recharge ultrarapide est équipée pour les voitures électriques d'aujourd'hui et de demain. La recharge peut se faire ici au tarif avantageux de 0,40 euro par kWh avec toutes les cartes de recharge courantes ou via une application de paiement. Charger une voiture dotée d'une batterie de 72 kWh de 10% à 80% ne coûte dès lors que 20 euros.
Un projet pilote
La station de recharge servira également de cas test pour les experts d'ENGIE Laborelec, le centre de recherche d'ENGIE. Pendant un an, ils collecteront des données portant par exemple sur comportement de charge de différents types de véhicules électriques, l'influence de la température extérieure, le taux d'occupation, le rendement énergétique, et le potentiel de stockage local des batteries. Ces données aideront ENGIE à optimiser le concept de bornes de recharge alimentées à l'énergie éolienne en vue d’un éventuel déploiement ultérieur sur des sites stratégiques en Belgique.
Zuhal Demir, ministre flamande de l'énergie :
Les voitures électriques sont plus silencieuses, plus propres et engendrent beaucoup moins d'émissions de CO2. Mais si nous voulons convaincre les Flamands de passer à l'acte, nous devons tenir compte de leurs craintes : cela signifie qu'il faut un nombre suffisant de bornes de recharge rapide. Chaque station de recharge supplémentaire est donc un obstacle de moins. Charger sa voiture électrique avec de l'énergie éolienne produite localement, et ce en seulement 10 à 20 minutes : à l'avenir, cela doit être possible à beaucoup plus d'endroits. Cette première dans le port de Gand sera, espérons-le, suivie de beaucoup d'autres.
Thierry Saegeman, CEO de ENGIE Belgium :
ENGIE joue un rôle de premier plan dans la transition vers un avenir neutre en carbone. Un élément important de cette transition est le passage à la mobilité verte. En développant des solutions de recharge de haute qualité et abordables pour nos clients résidentiels et professionnels, nous voulons contribuer à accélérer le verdissement du parc automobile belge. C'est pourquoi ENGIE vise 6 000 nouveaux points de charge pour les particuliers et les entreprises dans toute la Belgique d'ici fin 2022 - un rythme que nous allons encore augmenter dans les années à venir. En outre, avec le projet pilote de Rodenhuize, nous explorons également le potentiel des chargeurs ultrarapides publics directement liés aux parcs éoliens locaux, avec l'ambition de pouvoir déployer ce concept plus avant dans un avenir proche. »
(*) Hypothèses : consommation de 20 kWh/100 km et 15 000 km parcourus par an.