L’autoproduction d’électricité séduit de plus en plus de particuliers soucieux de participer à la transition énergétique et à une production d’énergie Zéro carbone. Car produire soi-même l’électricité que l’on consomme, passe le plus souvent par les technologies renouvelables.

Les technologies d’autoproduction

Il existe plusieurs manières d’autoproduire son électricité. Des plus évidentes aux plus originales…

Les panneaux photovoltaïques

C’est bien sûr le moyen le plus courant et la solution la plus mature. Plus de 400 000 installations photovoltaïques ornent les toits en Belgique. Ensemble, elles produisent l’équivalent de 4 réacteurs nucléaires !

L’autoconsommation (consommer ce qu’on produit) peut atteindre 30% grâce aux panneaux solaires. Un pourcentage qui peut même grimper jusqu’à 60% voire 80% si l’on complète l’installation par une batterie domestique.

Il existe de nombreuses idées reçues sur les panneaux solaires. Notamment qu’ils ne valent plus la peine, suite à la disparition des primes et l’instauration en Wallonie et en Flandre du tarif prosumer. Pourtant, la rentabilité est toujours au rendez-vous dans les 3 Régions : entre 8% et 10%.

L’éolienne domestique

Rien à voir avec les grandes éoliennes qui bordent, entre autres, nos autoroutes. Plus petite, l’éolienne domestique est aussi à axe vertical. Une éolienne de 3,5 kW suffit à couvrir les besoins moyens d’une famille, soit 3500 kWh par an. Elle peut produire 4 fois plus que des panneaux photovoltaïques. 

Par contre, le retour sur investissement est au moins 2 fois plus long : 15 ans minimum si l’exposition au vent est bonne. Une éolienne domestique coûte entre 10 000 et 40 000 € selon sa puissance. Un permis d’urbanisme est également nécessaire.

La micro-cogénération

Ici, on parle plutôt d’une chaudière. Une chaudière capable de produire à la fois de l’électricité et de la chaleur. Une grande partie des besoins en électricité d’un ménage peut être couverte grâce à la micro-cogénération. En termes de budget, une installation revient en moyenne à 10 000 €.

Mais aussi…

Plus confidentielles, on citera également d’autres technologies d’autoproduction comme :

• le toit solaire dont les tuiles sont pourvues de cellules photovoltaïques ;
• les vitres solaires : un film photovoltaïque est posé à leur surface ;
• les arbres à vent : composé d’un tronc et de 54 feuilles qui sont des micro turbines dotées chacune d’un générateur.

Une manière d’être indépendant du réseau ?

S’il est possible de réduire sa dépendance au réseau électrique grâce aux technologies d’autoproduction, la plupart d’entre elles ne permettent pas encore de couvrir nos besoins en continu. Même si l’investissement n’est aujourd’hui pas encore rentable, les batteries domestiques peuvent aider à augmenter un peu plus l’indépendance énergétique.