Nouveau rapport sur les technologies durables émergentes avec un focus sur le potentiel des mers et des océans

Quel rôle les mers et les océans peuvent-ils jouer dans la transition vers un avenir neutre en carbone ? Cette question est au cœur du dernier rapport d’ENGIE Research & Innovation sur les technologies durables émergentes.
08/08/2024

Dans leur rapport Technologies Durables Émergentes, les experts d'ENGIE mettent chaque année en lumière de nouvelles technologies susceptibles d'apporter une solution au changement climatique mondial et à la transition énergétique dans un avenir proche et lointain. Certaines de ces technologies en sont à un stade très précoce et ne sont pour l'instant qu'une idée ; d'autres ont déjà fait l'objet d'essais complets et sont sur le point de faire une percée.

Le thème central de cette année est l’océan. Les mers et les océans régulent le climat et stockent naturellement le CO2. Ils sont une source d’eau et de nourriture, ainsi que d’énergie. L'attention internationale se porte donc de plus en plus sur les solutions que les océans peuvent offrir pour limiter et combattre le réchauffement climatique. Le rapport examine ces possibilités, qui se situent dans trois domaines différents.

La première partie du rapport traite des nouvelles technologies qui utilisent le mer pour produire et stocker de l’énergie. Actuellement, nous produisons déjà de l'électricité - également en mer du Nord belge - avec de grands parcs éoliens offshore et nous testons une installation avec des panneaux solaires flottants. Les chercheurs voient d'autres possibilités : et si nous pouvions aussi utiliser la salinité de l'eau de mer, les différences de température à différentes profondeurs, ou les vagues, les courants et les marées pour produire de l'électricité ? Et si nous pouvions utiliser l'électricité produite par les éoliennes en mer pour produire des carburants verts sur place pour le transport maritime, par exemple ? Pourrions-nous utiliser la mer pour stocker de l'énergie à grande échelle ?

La seconde partie est consacrée à l'océan en tant que source d'eau potable et de matières premières précieuses dont nous avons besoin en masse pour fabriquer des panneaux solaires, des batteries et des éoliennes. Pouvons-nous convertir l'eau de mer en eau potable à grande échelle et avec un impact minimal sur l'environnement dans des régions de plus en plus ravagées par des sécheresses prolongées ? Et pouvons-nous commencer à filtrer le sel qui reste pour en extraire des minéraux précieux tels que le lithium ? Est-ce une bonne idée d'extraire des métaux précieux par le biais de l'exploitation minière en eaux profondes ?

La troisième partie porte sur les technologies qui permettent d'éliminer à grande échelle le COde l'atmosphère et de le stocker dans les océans. Pouvons-nous augmenter les puits de carbone naturels dans les océans par des interventions ciblées ?

Le rapport aborde ces questions et d'autres encore, en mettant l'accent sur les avantages et les inconvénients des technologies examinées. Il appelle également à des recherches plus approfondies sur l'impact de ces technologies sur l'écosystème marin : avant de déployer massivement de nouvelles technologies, il est essentiel de cartographier et de comprendre pleinement cet impact. C'est pourquoi le rapport propose également un nouveau moyen efficace de surveiller la biodiversité : l'ADN environnemental.

Pour en savoir plus, consultez le rapport sur les technologies durables émergentes - édition 2024.

 

Les éditions précédentes du rapport peuvent être consultées sur le site web d'ENGIE Research & Innovation.