Interview avec notre filleule, Stéphanie Huang, qui participe au Concours Reine Elisabeth pour la Belgique : "Je suis extrêmement heureuse de pouvoir participer à ce concours mythique"

Le 9 mai, le 85ème Concours Reine Elisabeth s'ouvrira dans l'emblématique bâtiment Flagey, au centre de Bruxelles, et sera consacré pour la deuxième fois au violoncelle. Stéphanie Huang, filleule de la Fondation ENGIE, sera la seule Belge à participer et à se mesurer aux meilleurs violoncellistes du monde. Depuis septembre 2020, elle étudie à la Chapelle musicale Reine Elisabeth, grâce à une bourse de la Fondation ENGIE. En parrainant Stéphanie, la Fondation ENGIE souhaite encourager les jeunes à persévérer dans leur passion et à réaliser leurs rêves ! À travers cette interview, vous découvrirez comment elle se prépare pour la compétition.
06/05/2022

Qu’avez-vous ressenti au moment de l’annonce de votre présélection au concours ? Et quel sentiment avez-vous d’être la seule représentante belge au concours ? Comment gérez-vous la pression ?

Je suis tout simplement très heureuse de pouvoir participer à ce concours qui est mythique et avec lequel j'ai grandi. Je me réjouis de pouvoir jouer tout d'abord à Flagey, dans une si belle salle !

 

Depuis combien d’années travaillez-vous sur votre instrument pour pouvoir atteindre ce niveau d’excellence attendu et tenter votre chance au concours Reine Elisabeth ?

Ma mère a commencé à me donner des cours de violoncelle lorsque j'avais quatre ans, donc cela fait un bon bout de temps... 

 

Qu’allez-vous jouer comme morceaux pour votre 1er tour de sélection au concours ? Et pourquoi les avoir choisi ?

Il y a tout d'abord une sonate de Boccherini, que l'on a pu choisir parmi quatre morceaux proposés par le concours, et puis l'imposé du premier tour qui est le premier mouvement de la sonate solo pour violoncelle d'Eugène Ysaÿe. Il y aura ensuite un morceau avec accompagnement au piano (Phantasiestück d'Hindemith ou Pohádka de Janacek ou le Nocturne de Jolivet), j'ai choisi le Nocturne de Jolivet car il me touche particulièrement. 

 

Comment vous préparez-vous pour le concours ? Par exemple, combien de temps consacrez-vous par jour à vos répétitions ? Vous accordez-vous des moments de détente et si oui sous quelle forme (sport, musique, autre) ?

Cela dépend des jours, mais j'essaie d'allier travail intense et moments de détente, dans la nature, en me promenant par exemple...

 

Comment travaillez-vous vos morceaux pour réussir à les sublimer encore davantage ?

En musique, on peut toujours aller plus loin, et c'est ça qui est intéressant et passionnant. Le travail n'est jamais « terminé », l'inspiration est sans limite. Évidemment, ça n'est pas toujours facile de travailler les mêmes morceaux durant plusieurs mois d'affilée, mais c'est une très bonne expérience qui nous permet d'en apprendre plus sur nous-mêmes. 

 

Avez-vous un rituel spécial avant vos concerts, un grigri ?

Pas spécialement, je fais des exercices de respiration, et surtout j'essaie de rester positive. Au final, c'est toujours un immense plaisir de jouer et de transmettre des émotions au public ! 

 

 

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